Le petit mot de janvier

Retour au boulot. J’ai préparé ma chicorée (j’essaie de me calmer sur le café), allumé ma bougie parfumée aux essences de pins, et je reprends place devant mon clavier. Les vacances ont fait du bien : une semaine d’émulation familiale pour les fêtes, suivie de quelques jours de calme pour s’en remettre. Je suis prête à reprendre le travail, des projets plein la tête, juste du mal à savoir par où commencer…

J’adore les débuts d’année. J’ai toujours cette impression de renouveau. C’est un peu idiot, je sais. Le passage d’une année à l’autre n’est qu’une question de calendrier après tout ! Il n’y a pas vraiment de raison que janvier soit très différent de décembre. Et pourtant, le rituel du Nouvel An me fait toujours cet effet. Comme une énergie nouvelle diffusée par le froid de l’hiver et les jours qui rallongent petit à petit.

Comme toujours, j’ai cherché à prendre de bonnes résolutions. J’aimerais dessiner plus, avoir une pratique quotidienne, même très courte, pour m’améliorer grâce à la régularité. Je voudrais aussi retourner à la piscine, au moins une séance tous les 15 jours. Et puis une personne de bon conseil m’a partagé une vidéo très intéressante sur les résolutions. Cette personne, c’est une hypnothérapeute que j’ai consultée plusieurs fois et qui m’est d’une aide précieuse — je vous en ai déjà parlé quand j’avais rencontré mon animal totem.

Pour résumer, la vidéo explique qu’au lieu de s’imposer des résolutions que l’on ne tiendra pas, et qui deviendront inévitablement source de frustration et d’autoflagellation, on devrait plutôt réfléchir à quels besoins on cherche à répondre. Concrètement, ça veut dire formuler les choses de manière différente. Au lieu de prendre de bonnes résolutions, on tente plutôt de trouver nouvelles manières de se détendre, de prendre soin de soi, de s’épanouir dans son travail…

Ces conseils ont fait écho. Mine de rien, j’ai un tempérament assez scolaire : j’ai très vite tendance à m’imposer des objectifs rigoureux et à chercher consciencieusement à les remplir. Quand j’y arrive, ça m’apporte satisfaction énorme — celle de la bonne élève qui obtient une bonne note. Mais dans la situation inverse, je suis très frustrée et je me sens rapidement comme une vieille chaussette. C’est une névrose que je cherche à tempérer depuis des années.

J’ai donc repensé mes résolutions sous un nouveau jour plus positif et moins disciplinaire. Et évidemment, ça sonne beaucoup mieux comme ça…